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Principes d’éducation bienveillante

Famille,Psycho

2.Le projet de l’enfant et non pas le projet du parent
Deuxième idée force de l’éducation bienveillante et qui consiste à arrêter de faire peser le projet parental sur l’enfant. Il est vrai que nous parents avons cette manie inconsciente souvent de vouloir que l’enfant fasse ceci et cela, justement pour son bien, parce que -naturellement- ce sont nous les grandes personnes qui savons ce qu’est le bien. L’amour et la considération pour un être humain et pour son enfant à fortiori ne doivent pas être conditionnels, mais inconditionnels. J’aime mon enfant et je le soutiens, quelque soit son projet de vie, sa façon d’être ou de faire.

3.Ecoute et disponibilité émotionnelle
Les émotions de l’enfant sont le moteur ultime de son comportement. Et il faut bien avouer qu’elles sont bien dérangeantes pour le parent, car l’enfant pique des colères des dizaines fois par jour, il est triste, il a peur, le tout alterné avec des fous rires et de la joie heureusement! Voilà qui est bien épuisant pour le parent qui essaye souvent de négliger ou d’éviter de faire face à ces émotions. L’éducation bienveillante, en mettant l’enfant au centre, prône une disponibilité émotionnelle maximale. Éduquer ce n’est effectivement pas préparer les repas, payer l’école, la nounou ou acheter des jouets, éduquer c’est d’abord donner de son énergie. La disponibilité émotionnelle et mentale ne signifie pas non plus d’arrêter de vivre quand on devient parent, ou de complètement réorganiser son emploi du temps en fonction des besoins de l’enfant. C’est une démarche de coopération et de partage qui devrait être flexible et épanouissante surtout, pour les deux parties.

Pas d’interdits?
On a tendance à penser que dans l’éducation bienveillante le parent ne doit pas interdire. C’est donc le retour au laxisme après la vague des limites et de l’autorité assumée de ces dernières années. Non pas tant que cela en vérité. Il s’agit juste de savoir ne pas imposer des limites et des cadres qui sont bien relatifs. Il ne faut interdire que ce qui est vraiment porteur de préjudice pour l’enfant, mais s’il désire mettre des chaussettes en plein été, pourquoi pas? S’il veut dessiner sur le mur de sa chambre, pourquoi pas? C’est bien relatif de qualifier le mal et le bien, et nous avons tendance à vouloir cantonner l’enfant dans le moule dans lequel nous même avons grandi. Et si l’innovation venait des tout petits?

J’ai tout essayé d’Isabelle Filliozat
Un livre référence aujourd’hui, de cette psychologue qui fait beaucoup parler d’elle, à cause ou grâce à son approche différente mais si attirante finalement. Si votre enfant fait une scène au super marché, s’il pique une colère monstre ou s’il est nerveux au retour de la fête foraine, alors une seule chose à faire: prenez le dans vos bras, serrez le fort, et attendez cette sécrétion d’ocytocine qui aura lieu dans les 7 secondes environ. Le climat émotionnel sera alors apaisé, l’enfant détendu et vous aussi. Voilà qui semble séduisant pour remplacer la traditionnelle fessée ou les discussions infinies avec l’enfant pour le calmer. Un livre à lire, absolument.
252 pages
6 euros
Editions Marabout Poche

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Principes d’éducation bienveillante Reviewed by on 11 décembre 2014 .

2.Le projet de l’enfant et non pas le projet du parent Deuxième idée force de l’éducation bienveillante et qui consiste à arrêter de faire peser le projet parental sur l’enfant. Il est vrai que nous parents avons cette manie inconsciente souvent de vouloir que l’enfant fasse ceci et cela, justement pour son bien, parce que

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