Le jour de l’insémination arrivé, le gynécologue déposera à l’aide d’un fin cathéter les spermatozoïdes dans la cavité utérine puis il laissera les spermatozoïdes faire leur travail (remonter l’utérus puis les trompes pour rencontrer le follicule).
Les différents types de l’insémination artificielle
Il y a deux types d’insémination artificielle : L’IAC (insémination artificielle inter-couple) où il s’agit du sperme du conjoint qui s’introduit dans l’utérus, ou l’IAD (insémination artificielle avec donneur) dont le sperme est fourni par un donneur anonyme.
L’insémination artificielle, est-elle couteuse ?
Une tentative d’insémination artificielle coute au moins 450 euros s’il s’agit d’un cas de stérilité. Une demande de prise en charge doit être remise auprès de l’Assurance Maladie. Cette dernière va rembourser les six premières tentatives d’insémination artificielle. Si elles ont échoué, un couple peut bien sûr essayer de nouveau mais à ses frais.
Quel est le taux de réussite de l’insémination artificielle ?
Le taux de réussite de cette technique de PMA est de 15%, un taux apte à diminuer avec l’âge (il chute à 5% voire moins vers 42 ans). Si les tentatives n’arrêtent pas d’échouer, il faut envisager une autre méthode de procréation médicalement assistée tel que la fécondation in vitro.
Etant la plus ancienne technique de PMA, l’insémination artificielle est de plus en plus adoptée au sein des hôpitaux français. Une technique simple qui peut résoudre les problèmes d’infertilité.