Préparer l’accouchement et adoucir les perturbations post-natales
Vers la fin de la grossesse et jusqu’aux derniers instants avant la mise au monde, l’acupuncture peut apporter beaucoup en termes de détente, d’harmonie et de mise en condition du corps de la future maman.
Elle contribue en effet à faire en sorte que le travail soit régulier et que la douleur provoquée par les contractions utérines soit mieux supportée.
Ensuite, la pose d’aiguilles sur des points situés aux extrémités du coccyx permet au périnée de gagner en souplesse.
A l’approche de l’accouchement, et si le col de l’utérus n’est toujours pas suffisamment dilaté, l’acupuncture peut intervenir dans ce sens grâce à des aiguilles plantées notamment sur les pieds (en plus d’autres régions du corps).
Tout ceci vise à minimiser les douleurs pendant l’accouchement. Mais l’acupuncture est aussi recommandée pour traiter les difficultés rencontrées après la naissance du bébé: contractions post-natales, baby-blues, dépression post-partum, etc.
Les résultats sont généralement satisfaisants, d’autant qu’elle est pratiquée par des médecins et des sages-femmes qui ont reçu une formation spécifique (DIU d’acupuncture obstétricale).
Si les historiens s’accordent à dire que l’acupuncture est l’héritage de la tradition chinoise, plusieurs sources laissent croire que l’Inde possède un lien historique aussi affirmé avec la technique.
Quoi qu’il en soit, les premières preuves historiques formelles de l’utilisation des aiguilles à des fins thérapeutiques par des praticiens chinois remontent au milieu du second siècle avant J.-C. Il s’agit du Shiji, ouvrage attribué au grand historien Sima Qian.
Ce n’est qu’au XVIIe siècle qu’elle a été importée en Europe par un médecin hollandais ayant passé deux ans au Japon. Il faudra néanmoins attendre l’année 1927 pour la voir pratiquée de manière plus répandue sur le Vieux Continent en France, en partie grâce au sinologue George Soulié de Morant.
