Héréditaires Lorsqu’un des parents a lui-même souffert d’énurésie, l’enfant est énurétique dans 45 % des cas. Le risque atteint plus de 75 % lorsque les deux parents ont eu ce problème.
Physiques Dans certains cas rares, l’énurésie peut être un symptôme d’une maladie comme :
- Diabète sucré ou insipide.
- Malformation de l’appareil urinaire d’origine congénitale.
- Infection urinaire.
Physiologiques Différentes causes physiologiques sont évoquées pour expliquer l’énurésie, notamment primaire : Une immaturité de la vessie, une capacité réduite de la vessie, un seuil d’éveil particulièrement élevé, ou encore un dérèglement hormonal.
Psychologiques Des changements importants dans la vie de l’enfant peuvent provoquer une énurésie, généralement de type secondaire. La maltraitance, l’éducation trop sévère ou simplement un événement familial (l’arrivé d’un nouveau-né, l’absence momentanée de l’un des parents, divorce, etc.).
QUELLES SONT LES MESURES À PRENDRE ?
Il faudra très tôt responsabiliser l’enfant et l’impliquer dans sa prise en charge. Par contre, il ne faut jamais culpabiliser ou punir votre enfant, l’empêcher de boire ou lui dire qu’il est encore « bébé ». En effet, la psychologie joue un rôle primordial dans l’énurésie et la culpabilité ne peut qu’aggraver les troubles. Essayez donc de trouver la cause, puis gérez la situation en douceur.
- Il doit participer au changement des draps et du pyjama lorsqu’ils sont mouillés.
- Il doit diminuer son apport hydrique avant le coucher mais sans le forcer. Aussi,
- Veillez à ce que votre enfant aille à la selle régulièrement, adaptez l’alimentation du soir et traitez la constipation si besoin.
- Évitez de mettre une couche à votre enfant ; cela aurait tendance à l’infantiliser. Faites-lui plutôt porter une culotte d’entraînement ou des sous-vêtements de nuit. Proposés par des marques spécialisées, ces derniers assurent une protection maximale pour passer de bonnes nuits. Il existe plusieurs modèles et tailles à adapter selon l’âge de votre enfant.
- Améliorez la capacité de réveil de l’enfant en instaurant dans un premier temps un réveil autonome avec une alarme. Dès que l’enfant est réveillé, il doit aller uriner.
- Installez des veilleuses pour qu’il puisse se rendre facilement aux toilettes pendant la nuit.
- Inscrivez les nuits sèches et mouillées sur un calendrier, cela vous aidera à déterminer l’efficacité des mesures que vous prenez.
Dans le cas de l’énurésie secondaire, le recours à un psychologue peut être envisagé. N’hésitez donc pas à en parler à votre pédiatre qui pourra vous rediriger si nécessaire vers un pédopsychiatre.
