Une étude alarmante
2006-2007: Une étude conduite au sein l’université d’Amsterdam a porté sur les enfants, les adolescents et leur rapport aux médias, précisément 466 enfants âgés de 8 à 11 ans et très exposés à la pub à télé. Dans leur conclusion, les chercheurs parlent d’un certain «matérialisme»dans l’attitude des enfants, du fait de l’exposition répétée à la publicité. «L’accroissement du bonheur» est lié à la possession d’objets. Et vice versa, la «baisse du bonheur» chez ces petits anges est liée à l’incapacité de posséder tout ce que vend la pub.
Etude donc véritablement alarmante, car elle nous renseigne sur une nouvelle conception de la vie et du bonheur chez ces tout petits, dont les schémas mentaux ont été largement déformés par la pub et plus généralement par cet environnement de consommation continue.
Comment réagir?
Ce qui aggrave la situation pour les parents c’est que le niveau de vie est en baisse constante, les prix sont entrain d’augmenter de façon considérable, mais surtout, la précarité rend tout le monde fragile…On n’est plus sur de garder son emploi pendant les prochaines années comme autrefois.
Le plus important est de donner les bonnes réponses face à cette situation. Ne pas dire à l’enfant «je ne peux pas tout acheter parce que je n’ai pas autant d’argent…». Mais plutôt «il n’est pas logique de vouloir tout acheter, on n’achète que ce dont on a véritablement besoin».
A chaque fois que l’enfant réclame quelque chose, le plus sain est alors de lui poser la question simple: «As-tu besoin de cela mon chéri? Tu trouves que c’est joli? …On peut en effet penser qu’un objet est beau, sans vouloir le posséder! On ne devrait posséder que ce dont on a vraiment besoin!».
Il est impératif de parler à l’enfant, c’est la seule façon de le protéger du raz de marée de la consommation non stop.
