Le régime alimentaire
Le régime alimentaire est souvent en cause, étant donné que la plupart des maux de ventre, si elles ne sont pas d’origine psychosomatique, sont dues à la constipation et aux spasmes. Si votre enfant ne mange pas suffisamment de fruits et de légumes, n’attendez pas que se déclenche un mal de ventre assourdissant, une crise de constipation aigue, pour vous décider à changer ses habitudes. Il est en effet plus facile de laisser aller et de fermer les yeux… « Après tout, tous les enfants n’aiment pas les légumes… Il n’y a pas mort d’hommes!».
Mais en plus des légumes, c’est l’habitude de boire de l’eau qu’il faut installer très tôt chez l’enfant. Boire de l’eau permet de limiter les problèmes de constipation, et de façon générale, d’améliorer le fonctionnement du système digestif. Celui-là étant capital dans l’ensemble du corps humain, notamment en tant que première barrière du système immunitaire.
Prenez donc l’habitude de donner à votre enfant une bouteille d’eau le matin, à mettre dans son panier de repas ou dans son sac à dos… Parfois il suffit de petits gestes, pour faire des grands changements.
Comment agir ?
Quand votre enfant se plaint de maux de ventre, le plus important est de l’écouter, ensuite de s’adresser à lui calmement. Bien l’écouter, est capital, car les causes psychosomatiques sont les plus fréquentes au quotidien. L’écoute seule peut alors résoudre le problème dans bien des cas. Il vous suffit d’arrêter, complètement, ce que vous êtes en train de faire, de regarder l’enfant dans les yeux, avec un léger sourire…pour lui transmettre –de façon non verbale surtout- que maman est là…
Ayant éliminé les causes psychosomatiques, la première chose à faire est de demander à votre enfant de bien respirer et de relaxer. Suivez donc sa respiration et essayez de le guider. La respiration seule optimise le métabolisme, améliore la circulation sanguine, et rééquilibre les énergies du corps.
Ensuite, vous demandez à votre enfant de bien vous expliquer comment est la douleur, où exactement est-ce qu’il la ressent, est-ce qu’elle ressemble à des picotements ? Une piqûre ? Une tension ? Etc. La description de la douleur, qui va être donnée ensuite à votre médecin traitant, est capitale pour établir un bon diagnostic. Et il est plus simple de relever cette description au moment où la douleur est là. Le lendemain, l’enfant aura peut être oublié…
