Du sport? Oui, mais avec modération
Il est donc essentiel de rester sportive, mais tout en faisant attention à ne pas trop secouer votre organisme et le petit être que vous portez.
Optez pour une discipline alliant effort modéré et douceur. La marche, qui a de multiples mérites (favoriser la digestion, la circulation sanguine et le renforcement de la sangle abdominale), et la natation sont parfaitement indiquées. La gymnastique aquatique est aussi un excellent moyen de bouger et se faire du bien sans risque. La sensation de légèreté que procure l’immersion dans l’eau et l’absence de pression sur les articulations en font l’une des activités ayant le plus de succès auprès des femmes enceintes. Le yoga a également ses fidèles parmi celles-ci; souplesse, relaxation, respiration et concentration préparent au mieux à l’accouchement.
A l’inverse, plusieurs pratiques sont à éviter à tout prix, car elles comportent des risques de chutes, de contacts ou de mouvements brusques et intenses pouvant présenter un certain danger à la fois pour vous et votre enfant.
C’est notamment le cas des sports de combat. Même si vous étiez une assidue avant votre grossesse, arrêtez dès que vous savez que vous êtes enceinte. L’équitation, le vélo, l’aérobic, le tennis, les sports de ballon, le ski ou encore la plongée sous-marine sont également proscrits. Il est aussi préférable de ne pas courir, en raison de la dureté des appuis et des vibrations causées. Si vous tenez malgré tout à votre jogging habituel, faites-le jusqu’au cinquième mois de votre grossesse et à très faible cadence. Une bonne demi-heure de marche quotidienne est nettement plus adaptée.
Quelle que soit l’activité, veillez à vous hydrater en buvant de l’eau avant, pendant et après la séance. Et par-dessus tout, écoutez votre corps: sachez dire stop dès qu’il vous le demande.
