Qu’est-ce qui peut provoquer une allergie de la peau?
Des médicaments peuvent être à l’origine d’une allergie cutanée, notamment ceux qui sont élaborés à partir d’aspirine, de pénicilline ou d’anti-inflammatoires.
L’alimentation est également une source potentielle de réactions allergiques. Certaines personnes peuvent en effet mal supporter les amandes, les produits laitiers, les œufs, les fraises, le soja, les agrumes, les noix ou les fruits de mer.
Les poils d’animaux sont aussi fréquemment mis en cause, au même titre que les pneumallergènes tels que les acariens et les pollens. Ces derniers sont davantage «excités» par la pollution, d’où la recrudescence des allergies que l’on observe ces dernières décennies.
Les piqûres d’insectes (guêpes, moustiques) et d’orties viennent compléter la liste des coupables.
Quel que soit l’agent responsable de l’allergie, le mécanisme est toujours le même; en s’invitant dans l’organisme, la substance allergisante entraîne une sécrétion massive d’histamine, une molécule jouant le rôle de neurotransmetteur, qui va déclencher le phénomène d’inflammation de la peau.
Comment prévenir les allergies cutanées et traiter leurs conséquences?
Il s’agit tout d’abord d’isoler l’agent allergisant en procédant à un test épicutané: on met la peau en contact avec une infime quantité de l’allergène suspecté et on attend l’apparition d’une marque. Si c’est le cas, l’intolérance à la substance est confirmée.
Pour prévenir les allergies, on peut se faire injecter, dans de très petites proportions, l’agent identifié comme étant le responsable de la réaction. De ce fait, le corps peut s’habituer à l’arrivée de la substance, et les manifestations se réduisent ou disparaissent totalement. C’est ce qu’on appelle la désensibilisation.
On peut également agir en aval du problème. On va alors chercher à limiter ou éliminer les effets de l’allergie cutanée. La première des solutions de ce type est de s’attaquer à la production excessive d’histamine induite par la réaction allergique. C’est là qu’interviennent les composés aux vertus antihistaminiques, propriétés que l’on retrouve dans des plantes telles que l’aloès, le pétasite, l’écorce de pin maritime, le shiso, la camomille bleue ou l’oignon.
Les corticoïdes sont quant à eux utilisés pour soulager les inflammations.