Suite à un désordre hormonal, une jeune maman peut éprouver une sorte d’exaspération ; des pleurs injustifiés et un état émotionnel très sensible.
Le baby-blues : causes et symptômes
Le baby-blues, connu aussi sous le nom de « maternité-blues », est une légère dépression qui apparait dans les premiers jours qui suivent l’accouchement.
Cette déstabilisation psychologique post-accouchement a pour cause le bouleversement des hormones. Une chute du taux de progestérone suit immédiatement l’accouchement. De plus, le choc éprouvé à la rencontre de l’enfant réel totalement différent de l’enfant idéal imaginé lors de la grossesse provoque l’anxiété de la maman et engendre un sentiment mélancolique difficile à surmonter. En outre, la fatigue, le manque de sommeil et la responsabilité qui vient avec le nouveau-né procurent un sentiment d’incapacité à faire face à ses obligations envers l’enfant de peur de ne pas être à la hauteur. D’où le sentiment de culpabilité.
Comment gérer un baby-blues ?
Discutez avec votre mère de votre naissance et enfance afin de diminuer le choc et de se consoler. Un deuil vous accompagnera pendant une petite période après votre accouchement ce qui justifie les pleurs.
Vous n’êtes pas la super maman et vous ne pouvez pas le devenir tout de suite. Des nuits vous ne saurez pas pourquoi votre bébé s’éclate en pleurs ou quand il a faim ou froid. Devenir une experte au domaine de la maternité prend beaucoup de temps. Les neuf mois de grossesse ne sont pas suffisants pour accepter une nouvelle vie dépendante des besoins d’un petit bébé. Familiarisez-vous avec les habitudes de votre enfant : le temps de son sommeil, de ses repas, etc. Dites-vous que vous n’êtes pas seule dans ce combat ; d’autres mamans sont passées par là.